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Shadow

Jusqu'en 1918 Juvelize s'appela Geistkirch.

polonaisesJeunes polonaises logeant au " Frauenlager " de Blanche Église.

Ce sont les premières femmes polonaises dans les premiers camps de travail dans les bois de Juvelize - Blanche-Église, au lieu-dit le "Frauenlager"des "baraques en bois de la gare"ligne qui allait de Dieuze, par la forêt, à Lezey pour ravitailler la ligne de front, en passant par Blanche Église. Auprès d'elles, des soldats prussiens.

Dans la forêt, entre Blanche Église et Juvelize, il y subsiste encore des traces de ce camp. La Prusse avait alors annexé la Poznanie comme l'Alsace Lorraine, et occupait une grande partie de la Pologne, d'où cette main d'œuvre … .à laquelle vers les années 1917, vient s'ajouter des prisonniers roumains.

Ces femmes se reposent sur le ballast sur un tas de pierres à concasser pour étayer la ligne de chemin de fer. Deux femmes au fond portent un brassard au bras gauche , peut-être des responsables de circulation sur la voie ?Il y a une femme qui porte des bandes molletières. Les soldats n'ont pas tous le même képi ?

La végétation montre que ce n'est pas la période du printemps, mais plutôt la fin de l'hiver.

Les rails sont de petits rails pour des trains à voie étroite. Le tracé de ce petit chemin de fer est encore visible dans certaines parcelles de champs. Après Blanche Église, il se dirigeait vers les sapins, direction Donnelay puis bifurquait vers Juvelize.

Une petite gare se trouvait au carrefour du chemin de Donnelay et chemin du parc communal. Il passait derrière chez Haffner (parc à cochon) longeait le ruisseau Reisematt et allait jusqu'aux Salée-Eaux et ensuite arrivait à la gare terminus de Lezey.

Gare de Juvelize : en haut sur le chemin de Donnelay au lieu-dit " Gros poirier "

On aperçoit la clôture grillagée de la ligne de chemin de fer, haute de plus de 2 mètres. Trois civils dont, au centre, le chef de gare, avec son képi, un ouvrier à gauche avec des bottes et un " un promeneur ", avec un chapeau tyrolien et une montre à gousset.

Une guérite ou un W.C. Sous le toit, on peut apercevoir deux fûts en bois surmontés d'une pompe, remplis d'eau et/ou de matière grasse pour l'entretien des locomotives.

On peut voir la largeur de la ligne, un peu plus de 50 cm, elle repose sur des rondins de bois, espacés de 40cm, les interstices sont comblés de pierres concassées.

La ligne était composée d'une seule voie, très étroite, et ravitaillait au plus près possible les lignes du front, en obus.

A Salées Eaux, se trouvait un énorme dépôt d'obus de tout calibre. La ligne était protégée par des barbelés.

A la fin de la guerre 1914-1918, les enfants de Juvelize ramassaient, chipaient les bouteilles de gaz et revendaient le cuivre…

A Juvelize , il y a encore des traces d'une voie secondaire, une voie de garage, avec quai, qui servait à réparer, à entretenir les machines, où l'on pouvait travailler sous la locomotive et les wagonnets.

Un peu plus loin sur la route de Juvelize à Blanche Église, côté gauche, une station de pompage d'eau est encore visible aujourd'hui.

Cette ligne avait un embranchement vers Marsal. Les wagonnets y transportaient surtout de la terre, du ciment, pierres… La ligne a été supprimée en 1920.

Ces lignes secondaires n'ont rien à voir avec les grands réseaux de la " Kaiserlische General Direktion der Eisenbahnen in Elsass-Lothringen ", ce sont de petites lignes à but militaire, lignes qui devaient amener l'armement lourd au plus près de ligne de front.

Baraques en bois, qui ressemblent à des wagons, près d'une ligne de chemin de fer.

Ces soldats sous le commandement de l'officier au centre de la photo, portant un képi, bottes, sabre et ceinturon, revenaient du front de Belgique en 1914 et étaient cantonnés dans un poste de campagne.

La photo provient de Hessdorf près de Dillingen, ils logeaient dans les baraques qui sont en fait des wagons.

Il y a quelqu'un de Juvelize sur la photographie, probablement Jules Haffner. Ils gardaient aussi les prisonniers russes et surtout Roumains, à partir de 1917. Ces derniers sont tous morts, affreusement maltraités.

Ils étaient en train d'installer l'électricité ; ils avaient installé l'électricité de la rue de la Hacque jusqu'aux salines de Salées Eaux en 1917.

Le régiment de cavalerie, stationné à Dieuze, venait régulièrement, à Juvelize, nettoyer et laver ses chevaux au bassin d'eau du Gueoir.

Maison du garde - 1914 - maison Vitoux

Au-dessus de la porte d'entrée il y a une inscription : " Ortswache " Garde du village

Il y a un soldat avec casque, le douanier ou le planton de service, et juste devant la maison d'autres soldats, qui sont sortis, de la maison, probablement réquisitionnée : c'est tout simplement le poste de garde.

Des enfants de Juvelize, avec panier, figurent aussi sur la photo, ils sont venus probablement à l'épicerie juste à côté de la " Orstwache ". Cette maison était habitée par le Grand-père de Mr Gabriel Haffner.

Le dernier à droite, Jules Haffner, célibataire, était garde-champêtre allemand, il est mort en 1919. Cette maison fut ensuite achetée par la famille Tissier pour 7 000 francs en 1921.

Le chauffage est des plus frustes, les cheminées des poêles sortent des fenêtres.

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