L' "Après-Guerre"
1946 : L'affaire Grover L. BROWN
Un corps avec un uniforme de soldat américain est exhumé, par hasard, par Monsieur Gustave Demange habitant la commune de Marsal, avec sa charrue au début de l'année 1946.
Ce corps est enfoui à environ 25 cm de profondeur, et ne possède pas de plaque d'identification.
Monsieur Tritz, maire de Marsal à cette époque, fait enterrer ce corps dans la fosse au cimetière de Marsal avec les aviateurs canadiens. Les Américains avaient exhumé peu de temps auparavant les aviateurs Canadiens, pensant y trouver un corps de GI, pour le mettre au cimetière militaire américain de Saint-Avold. Ne trouvant pas le G.I., ils refermèrent la tombe.
L'emplacement de la disparition du soldat Brown, signalé par Monsieur David W. Richardson, -injustement soupçonné d'avoir été le dernier à le voir vivant, correspond à l'emplacement de la découverte.
Ce n'est qu'après le passage des Américains que le corps fut trouvé !
Il est actuellement au cimetière de Marsal avec les Canadiens.
Malgré tout la vie reprend et Juvelize va renaître de ses cendres !
Avant que le village ne soit reconstruit, et pendant les travaux, les habitants habitèrent dans des baraquements préfabriqués appelés "les baraques" et situé à la sortie du village en allant vers "les trois croix".
La famille NICLAS recevant à Juvelize la famille DENIS de Cazères
Une d'entre elle était encore debout jusqu'à ces dernières années, jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans un incendie.
Les jeunes du village se font photographier sur les vestiges de la bataille de chars, une façon de conjurer les mauvais souvenirs ! Ici un char américain sur le chemin de Marsal, sous les Trois Croix, à 5 m de la route en 1946 ou 1947. C'est Antoinette Munier qui pose pour la postérité.
Ci-dessous, ce sont "Manette", Georgette et André Ferrand
Comme on peut le voir plus haut, l'église Saint Germain de Juvelize qui avait subi de gros dégâts pendant le conflit retrouva son aspect d'antan dans le milieu des années 50
La destruction du clocher du village dans la matinée du 17 juin 1940 au moment de l’attaque (Il y avait deux canons polonais antichars (en vert sur la carte) La position des canons antichars est exacte , ils prenaient la route vers Dieuze en enfilade, ils ont ouvert le feu. La riposte fut brutale, avec destruction par incendie : du clocher – de la ferme Gorius – du café Bourguignon - de la maison Georges de la ferme Barchat – d'une maison vide à côté du presbytère. À 12 heures, fin des combats ! Un cimetière de fortune a été réalisé après le premier virage, à droite, sur la route de Dieuze.) et la fonte des cloches dans l'incendie qui s'ensuivit conduit à une cérémonie à laquelle tout le village se trouva réuni pour la mise place de nouvelles cloches.
Photos communiquées par André Poinsignon